• COEUR COUR PLANTE KEROUANTON

    COEUR COUR PLANTE KEROUANTON

    COEUR COUR PLANTE KEROUANTON

    COEUR COUR PLANTE KEROUANTON    Vues en date du 27 juin. Le répit de la composition et de la plantation (voire de la peinture) enfin ?

     

       Depuis 2 ans, je m'évertue à rendre plus vivante et intime la cour du Village.

       - Le sol est maigre, ingrat, résultat d'un décapage féroce dans la pente naturelle, nécessaire à l'édification des bâtiments en terre (bauge), encore appauvri d'un nappage de graviers (avec sorte de mâchefer) probablement dans les années 70.

       Un filet d'humus hyper-sensible a fini par conquérir la surface, sujet aux moindres mouvements du ciel : le plus souvent garni de touffes pionnières que j'égalise régulièrement, mousses et herbes brûlées à l'occasion, comme lors des grandes chaleurs que nous venons de connaître.

       - La passion des plantes m'a d'abord fait entreposer au pied de l'hôté* les végétaux en attente de vrai sol et d'emplacement idoine, avec un questionnement permanent devant l'ampleur des lieux et ses disgrâces  dont l'imposant des bâtiments principaux (hauts et implantés en L) plutôt brutal hors champ lointain, fort patiné de surcroît.

       L'an dernier, le premier déclic de l'organisation s'est fait sur la base de grands pots en plastique très bon marché. Et l'emballement - double ! - a fait le reste, avec l'affirmation d'une division franche de l'espace, d'abord infructueuse (essai trop bas en 2021) dans l'idée d'un plan d'eau régulateur), et... cette année, la naissance d'une sorte de deuxième cour dans la cour.

       Autre foyer, autre noyau d'accueil ?

       (* L'hôté étant ce foyer domestique - fondamentalement visé.)

       A l'air libre !

       - Pour l'architecte, le test de la quantité, du faux plein (points de saturation), des lignes pures (carrés, cercles, perspectives) assouplies voire débordées, des harmonies colorées et formelles, des jeux de relations, etc. a monté en effervescence et atteint certains combles, à l'identique de l'intérieur de la maison d'ailleurs...

       La diversité des espèces botaniques disponible même en petit budget y a trouvé une expression entre "jardin sauvage" et netteté à la française que je préfère encore nommer expérimentale, tant la recherche y a été - et y est - incessante, livrée aux contingences et idées, versées au jour le jour dans un tableau, une sculpture, que dis-je ! : une architecture, amplement nourrie de sauges, de gaillardes, de ricin et autres splendeurs (que l'Homme a su co-élaborer avec dame Nature).

       - La croissance végétale a dit et dira son mot !

       Le dernier ?

     

    VERS LES GRANGES KEROUANTON   Selon la hauteur de la prise photographique, la forêt guette ! En date d'hier.

     

       Post scriptum :

       "Jardin sauvage"... De la formule à la représentation. Et de la réalité ?

        Selon de Précy...

          Miracles.

             Davantage.

       (Avec la LPO, modestement.)

     


  • FOUR BREIZH REVE KEROUANTON

    PEAU DE FOUR KEROUANTON   Le 3 août 2020, et en 2019, le 3 décembre.

     

       Le four : divagations ! Contemplations.

       Hier et aujourd'hui. Hier (récent), dans sa poésie brute emprunte de sauvagerie (animation végétale sous faisceau solaire et "sévères dermatites" de sa bauge - nom local de la terre crue - par excès pluvieux),  aujourd'hui, quelques jours après le nettoyage de son lierre le plus envahissant (sur le pignon du fournil).

     

    FOUR EMBALLE KEROUANTON

       Ce 26 mai. Presque du Christo ? (En mieux, sans aucun doute !)

     


  • PIGEONS PAUSE KEROUANTON

       Au plus familier du vécu, mai 2022.

     

        Habitués un temps, désormais absents, deux pigeons aimaient visiter et s'installer chaque jour un moment sur le bord de la fenêtre sud de l'étage de la vieille maison.

       Les visites ont cessé. Je ne les vois plus.

       Que sont-ils devenus ?

       Le cadavre en très bon état trouvé il y a quelques jours (ce 2 juin) dans la pièce attenante est-il le reste de l'un d'eux resté prisonnier après être entré par quelque accès inusité ?

     

       La familiarité progressive et l'harmonie qu'ils ont montrées ont permis l'observation de qualités d'espèce assez admirables que l'incursion dans le symbolisme a fini d'emporter.

      (De l'agacement parfois désespéré à l'attachement, ma relation aux beaux et conquérants volatiles sinue. Leur nombre général a parallèlement baissé sans que j'intervienne, excepté le rapt très décidé de 2 œufs tout récemment, ou, bien avant, le sauvetage d'un jeune tombé du nid - alors chassé par... Nini le prédateur amateur -,  le pigeonneau possiblement né de mes tourtereaux favoris !).

     

        "Tous les pigeons ont certaines qualités qui leur sont communes : l'amour de la société, l'attachement à leurs semblables, la douceur des mœurs, la chasteté, c'est-à-dire la fidélité réciproque et l'amour sans partage du mâle pour la femelle ; la propreté, le soin de soi-même qui suppose l'envie de plaire, l'art de se donner des grâces qui le suppose encore plus ; les caresses tendres, les mouvements doux, les baisers timides..." Buffon repris dans L'encyclopédie Faites tout vous-même, p.505.

       Quelques pages ("pigeon symbolique") :

       - https://www.luminessens.org/post/2017/03/16/le-pigeon

       - https://asafacon.fr/pigeon-signification-spirituelle/

       - https://autourdelafrance.com/quel-est-le-symbole-du-pigeon/

      

    COEUR DE PIGEONS

       Sur des paroles choisies, à distance, affection et intérêt manifestes. L'absence s'éternise...

     

       PS (19 novembre 2022) : Plus jamais de visiteur à cet endroit depuis.

     


  • REVENONS A NOS PIGEONS COUTURE

       En passant par deux coqs et une roue avec croix et chrisme...

       Source : https://yvesforge.wordpress.com/2022/03/26/dans-une-maison-de-pretre-breton/

     

       Par un très heureux détour, un article récent d'Yves Couture - forgeron québécois passionné par son art qu'il semble particulièrement maîtriser -, imagine un râtelier de cuisine dans la maison à deux niveaux d'un prêtre breton au XVIIe siècle.

       Le livre Architecture rurale en Bretagne, 50 ans d'inventaire du patrimoine (ouvrage collectif, éditions Lieux dits, 2014) l'a guidé jusqu'à ces logements distingués, dont je pourrais être aujourd'hui gardienne de l'un d'eux, des plus modestes certes... mais pourvu de cette chambre haute de confort amélioré, prestigieuse du seul fait de sa position, de sa lumière, de sa vue, et de sa cheminée.

       Et de trouver plus avant dans les pages consacrées à la représentation, un focus sur les "Boulins et pigeonniers : l'appropriation d'un symbole"...

     

       "Mes" pigeons me gênent, et sans me réjouir du massacre d'un jeunot par Nini (désormais célèbre !), l'idée d'un pigeonnier, isolé ?, intégré dans l'une des bâtisses de la ferme ?, permettant de contrôler la colonie, fait son chemin.

     

       Des images classiques de murs à boulins, parfois géographiquement proches, illustrent le propos dont je veux citer aujourd'hui l'essentiel, tout en continuant de m'interroger sur l'utilisation réelle de ces aménagements désormais désertés, leur bonne cohabitation humaine... sans dégâts architecturaux ni sanitaires.

       "Jusqu'à la Révolution, sur les autres terres (que les nobles), il ne pouvait y avoir de pigeonnier autrement qu'à l'étage d'un logis ou d'une dépendance et sous réserve d'avoir au minimum 50 arpents de terres labourables. Le nombre de boulins est lié à la richesse des commanditaires et à la surface de terres cultivées, un boulin correspondant à un demi arpent de terre. Certaines métairies ou maisons de prêtre antérieures à la Révolution possèdent plusieurs rangs de boulins en façade ou en pignon, qui soulignent la corniche ou ponctuent le mur et signalent le statut particulier de l'occupant. A la fin des privilèges seigneuriaux en 1789 et la disparition du droit de colombier, des colombiers d'étage  ou à fonction double, adossés au logis ou indépendants de lui, sont édifiés dans des fermes très riches du pays d'Evran, du Cap Sizun et du Trégor. Construits au-dessus d'une petite dépendance de plan carré à usage de poulailler, de resserre ou de bûcher, le modèle tend à imiter le colombier noble sans toutefois en avoir les dimensions, la forme et les propriétés." (Véronique Orain et Judith Taguy-Schroêr, pp. 206-207)

     


  • QUI LA-HAUT... KEROUANTON

       Nini, un superbe petit chat aux instincts territoriaux et carnassiers marqués...

     

       Le même animal que notre fameux prédateur précédent, décidément familier des pigeons ou de certains de leurs lieux de séjour que sont les faîtes de toit...

     

    Lire la suite...