Soleil du soir sur le pignon de la vieille maison, derrière le dernier cerisier spontané (13-04-2024).

   Pour couronner la parenthèse météorologique bienfaisante de cette fin de semaine de mi-avril (le retour des nuages et du froid prévu dès dimanche est arrivé), un petit tour en soirée (samedi) a continué de réchauffer ce qui bat, sommeille et s'emballe régulièrement...

   Cœur de...

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   Le tronc du noyer dans le bain de lumière tombante (le 12-04-2024).

   Ambivalence, écrivais-je récemment, difficulté à avancer les tâches en extérieur sous un ciel changeant entre averses et coups de vent, et dans un contexte de transition professionnelle laborieuse.

   La nouvelle parenthèse de chaleur de cette fin de semaine d'avril, avec un ensoleillement extraordinaire (l'anormale rareté a ajouté à l'appréciation hyperbolique factuelle) a permis de se rapprocher de la conclusion de certains nettoyages en attente (commencés en janvier, de mémoire) et laisser la beauté se glisser incidemment, dans la surprise et la joie pures...

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   L'une des hirondelles revenues - en bas à gauche de la photographie  ! ce 8 avril 2024, en soirée.

   Cela commence par une virevolte d'hirondelles !

   Les locataires de la grange sont arrivées ce jeudi 4 avril, en leur lieu de nidification historique, précoces donc cette année.

   Les demi-pensionnaires de la vieille maison sont désormais attendues, elles qui à peine sorties du nid (supposition pour les parents) ont inauguré les poutres enfumées du plafond de l'édifice l'été dernier avec satisfaction semble-t-il. (Ont-elles, toutes jouvencelles, réussi leurs migrations ?).

   Les journées se saisissent des parenthèses de soleil et de disponibilité pour avancer au mieux les tâches nombreuses qui s'éternisent (à quand le badigeon sur les tailles des arbres, par exemple).

   Quelques événements émaillent l'attention entre coups de pluie et de vent qui lassent de leur répétition forcenée.

   L'ambiance est particulièrement ambivalente.

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    In Photographes au XIXe siècle, Les Nouveaux imagiers, Corinne Jeaneau et Gérard Berthelom, Coop Breizh, p. 121.

  "Elle surgit au milieu des hêtres dans le libre jeu de ses formes légères et délicates. Vous diriez une assomption. Le décor lui-même en est comme transfiguré : la gorge a l'air de se soulever toute vers le sanctuaire pour le festonner de ses opulents feuillages, l'encenser de ses arômes sylvestres et, dans le profond recueillement des choses, la voix de l'Ellé, parmi les pierres, murmure en sourdine on ne sait quelle mystérieuse oraison." Anatole Le Braz, Vieilles chapelles de Bretagne, cité dans le Guide Gallimard, Morbihan, 1992, p. 375.

   Site de Le Faouët ou sainte patronne chrétienne, Sainte-Barbe a su convaincre ses connaisseurs, amateurs, fidèles.

   Le premier, de ce monde, participe de l'un des chemins de Compostelle breton.

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   La chapelle Saint-Barbe, par-dessous le ponton de l'oratoire Saint-Michel, le 18 mars 2024.

   La commune de Le Faouët (Morbihan) recèle deux trésors fameux... d'architecture.

   La chapelle Sainte-Barbe est le plus appelant, jumelant des styles anciens (gothique, classique) autour de la falaise de Roc’h ar marc’h bran ("roc du cheval corbeau"). Très en bas, la rivière Ellé emporte énergiquement ses eaux, dans une vallée moussue. Sur le chemin, une fontaine de réputation bénéfique, dédiée à la même sainte, offre une halte.

   Le triste raté d'une formation m'a offert de visiter ce lieu, il y a quelques semaines, sans pouvoir pousser les portes (closes) - là aussi...

   Le (3e dimanche de juin), les (il y en a deux) pardons de Sainte-Barbe,  la chapelle Saint-Fiacre - célébrée pour d'autres merveilles plus intérieures dont le jubé de bois sculpté, fermée de même malgré l'activité de sa cloche à midi -, conduira à revenir (une troisième fois au moins) pour approfondir l'intensité vécue ce lundi de mars pluvieux.

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