• SAINTE-BARBE EN LE FAOUET BREIZH REVE

       La chapelle Saint-Barbe, par-dessous le ponton de l'oratoire Saint-Michel, le 18 mars 2024.

     

       La commune de Le Faouët (Morbihan) recèle deux trésors fameux... d'architecture.

       La chapelle Sainte-Barbe est le plus appelant, jumelant des styles anciens (gothique, classique) autour de la falaise de Roc’h ar marc’h bran ("roc du cheval corbeau"). Très en bas, la rivière Ellé emporte énergiquement ses eaux, dans une vallée moussue. Sur le chemin, une fontaine de réputation bénéfique, dédiée à la même sainte, offre une halte.

     

       Le triste raté d'une formation m'a offert de visiter ce lieu, il y a quelques semaines, sans pouvoir pousser les portes (closes) - là aussi...

       Le (3e dimanche de juin), les (il y en a deux) pardons de Sainte-Barbe,  la chapelle Saint-Fiacre - célébrée pour d'autres merveilles plus intérieures dont le jubé de bois sculpté, fermée de même malgré l'activité de sa cloche à midi -, conduira à revenir (une troisième fois au moins) pour approfondir l'intensité vécue ce lundi de mars pluvieux.

     

    Lire la suite...


  • MUSCALITÉ PRINTANIÈRE BREIH REVE

       Dans la soirée du 28 mars, un dernier tronc de prunier voit son lierre en dessèchement forcé.

     

       Alors que le nettoyage des zones du Village trop longtemps laissées à elle-mêmes se poursuit dans des tâches souvent ingrates (le lierre plaisant comparé aux frondaisons d'arbres envahies de ronces, ou de vigne !), que le retard général se perpétue avec la comptabilité soucieuse (comment gérer le passage de l'architecture à l'agriculture pour fond), les oiseaux (et d'autres animaux) accompagnent le labeur.

        Point de pic-vert sur l'un des troncs de pommier comme celui surpris en février dernier, frappant de son bec les faces les plus abimées, mais une chatte, à l'aise comme un lynx (on la connaît, la petite Fricotine), tandis que dans le lointain, reconnaissable entre tous, incroyable à mes oreilles en cette fin mars...

     

    Lire la suite...


  • LE PRINTEMPS EST LÀ BREIZH REVE 

       Devant le hangar récemment affligé, le poirier, ce 23 mars 2024.

     

       Changeant, d'une chaleur radieuse (miraculeuse) un moment (vendredi), trop vite repartie sous la fraîcheur et les nuages tantôt gros, tantôt filandreux, le pesant plafond pluvieux de la partie, le printemps s'annonce avec vivacité.

       Le réveil végétal a commencé.

     

    Lire la suite...


  • HAIE BIEN FAGOTEE BREIZH REVE

       Émergeant de la limite de parcelle, un des 2 chênes taillés cette saison (vue du 11 mars 2024).

     

        La taille sur les 2 chênes au sud du Village, en limite de parcelle, est finie depuis plus d'une semaine.

       Elle a jonché le sol de branches et petits rameaux en plus d'un large dégagement ré-ouvert en hauteur chez le voisin qui laisse présager une reconquête culturale de la bande herbagée laissée croissante (depuis l'opération "tronçonnage" de 2016), et une proximité trop grande avec les risques agricoles connus comme le labour profond (attention racines en place !) et les projections malvenues (pesticides, lisier !).

       Le renforcement de la frontière mutuelle avec le produit de la taille est en cours, la face sud satisfaisant à mon goût temporaire - quoiqu'un peu trop rangée, la nord, intérieure, à peaufiner : les anciens branchages taillés accumulés au fil du temps sont prévus être repoussés et remontés contre le grillage (travail ingrat dont le résultat reste incertain), l'aire nouvelle à planter pour ménager une haie plus vivante et protectrice à terme, sans compromettre derrière elle la lumière nécessaire au petit bois fruitier expérimental des lieux.

     

    Lire la suite...


  • ARCHITECTURES DE FAGOTS BREIZH REVE

       "Morlaix, la rue Sainte-Melaine et le viaduc, le 2 avril 2020", autochrome de Georges Chevalier, Voyager en couleurs, p. 77.

     

       "(...) dans les Monts d'Arrée, on avait l'habitude de vendre des fagots pour les gens de la côte... Le meilleur bois... On le mettait dans les fagots dont on faisait commerce. Pour l'usage domestique, tout était bon, même les ronces !

       (...) pour chauffer la maison, ou pour cuire certains plats tel le pot au feu, dans leur cheminée."

     

       "Les fagots doivent être faits entre mars et novembre (novembre et mars ? NDBR), période de l'année où la sève ne monte pas dans les arbres. Autrefois, on ne coupait pas les arbres n'importe où, n'importe comment... Il y avait des règlements, et ils étaient respectés."

     

    Lire la suite...